Dans l'embrasure

Publié le par C comme Corinne

J'y suis, octobre...

 

Ce mois que je chéris tant je ne sais trop pour quelle raison. Sans doute pour la mélancolie qu'il dépose là.

Un ciel à se damner. des lambeaux de nuages comme des chairs meurtries. Des rêves éffilochés.Des bâtons de pluie comme des baguettes sur la peau du tambour fracassent le jour. Peau craquelée des bogues, épines contre mes joues.

 

Une lumière du soir digne d'une "nuit blanche" à Paris. Une présence quasi divine qui tire vers le ciel, embrase et consume la vie d'ici-bas.

Nuit-blanche---Notre-Dame-de-Paris.jpg

 

Une parenthèse, un pont sans doute entre la chaleur du soleil et le froid à venir. Une charnière en quelque sorte. Un pas de porte, oui tiens ! une embrasure où je me tiendrais là entre deux mondes. Des voiles à soulever pour passer à "deux mains".

 

 Une embrasure couleur d'or et de rouges mêlés. Une ode à la beauté. Un chapelet de pépites au coeur. Des champignons vénéneux à ramasser. Un poison de douceur à mâcher.

 

Souffles mêlés, vitres des trains embuées. Des marrons dans les poches.

 

Octobre, mon mois de coeur.

Publié dans mes écrits

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S
<br /> <br /> La symphonie des couleurs au coeur de la ville qui se souvient d'avoir été nature.<br /> <br /> <br /> Très beau texte qui nous prémunit du froid à venir.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> J'aime tes visites là chez moi. Merci à toi.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Cette année, octobre n'a pas la couleur d'octobre ... le soleil brille, les papillons volent, les framboises rougissent ... un printemps tardif ...?<br /> <br /> <br /> amitié .<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> eh voilà Marie-Claude ! octobre est là celui que j'aime. Son vent me rend un peu plus folle...<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Octobre théâtre d'ombres, agonie de l'été<br /> <br /> <br /> La Foire des ténèbres installe ses quartiers<br /> <br /> <br /> Le manège tournera de l'endroit à l'envers<br /> <br /> <br /> Vendre son âme au diable et peut-être... tout refaire<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Le diable me fait peur...j'ai toujours eu peur qu'il m'attrape par les pieds ! te raconterai dans mon prochain billet.<br /> <br /> <br /> Peu importe le sens, pourvu que le manège tourne !<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> Dans l'embrasure, une parenthèse, un clai robscur où regarder ce qui vient, ce qui est là déjà, ce qu'on voudrait apercevoir à la lampe, comme à travers la vitre du train lire son histoire au<br /> présent pour ne rien oublier d'une respiration.<br /> <br /> <br /> Belle journée à toi, ma Corinne.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> oui ne rien oublier d'une respiration. Tu sais ce souffle de vie qui tient les yeux ouverts. Je sais que tu le sens, toi aussi.<br /> <br /> <br /> <br />