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les ecrits des autres - bonbons sucres

Ainsi ne soit-il pas

Le plaisir d'être une bête. Le plaisir d'être. Le plaisir. Il faut s'habituer à l'idée de la mort, chaque matin, comme on apprend une langue étrangère. On finit soi-même par céder à l'habitude qu'ont les autres de mourir. Entre désert et mirage, l'interstice,...

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Fleurs

D'un gradin d'or, - parmi les cordons de soie, les gazes grises, les velours verts et les disques de cristal qui noircissent comme du bronze au soleil, _ je vois la digitale s'ouvrir sur un tapis de filigranes d'argent, d'yeux et de chevelures. Des pièces...

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Un début de réponse

Rien en poésie ne s'achève. Tout est en route à jamais. En d'autres temps, d'autres termes, d'autres élans, la Poésie, comme l'amour, se réinvente par delà toute prescription. Ne sommes-nous pas, en premier lieu, des créatures éminemment poétiques ? Venues...

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Passage

Ne vous méprenez pas Je ne suis que de passage Un être fictif sur un trajet Sans itinéraire Je pousse des portes Qui s’ouvrent Sur la vie Et d’autres portes Qui mènent je ne sais où. Andrée Chedid extrait de L’étoffe de l’univers

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Les danses nocturnes

Un sourire est tombé dans l'herbe. Irrattrappable ! Et tes danses nocturnes, où iront-elles ? Se perdre. Dans les mathémathiques ? De tels bonds, des spirales si pures - Cela doit voyager Pour toujours de par le monde, je ne resterai donc pas Totalement...

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A l'instant

"L'espoir porte un costume de plumes, se perche dans l'âme et inlassablement chante un air sans paroles ; mais c'est dans la tempête que son chant est le plus doux." Emilie Dickinson

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L’étranger - Baudelaire

"Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ? - Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère. - Tes amis ? - Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. - Ta patrie ?...

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Autres séjours

la dérive des ombres s'opère à notre insu comme au fond d'un ailleurs qui ressemble à l'oubli jusqu'à ce qu'un lointain rappel nous mobilise mais nous ignorons tout de la tâche à venir Jean-Claude Pirotte

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La centaine d'amour - poème 44

Sache que je ne t'aime pas et que je t'aime puisque est double la façon d'être de la vie, puisque la parole est une aile du silence, et qu'il est dans le feu une moitié de froid. Moi je t'aime afin de commencer à t'aimer, afin de pouvoir recommencer l'infini...

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