Baudelaire

Publié le par C comme Corinne

Si vous la rencontrez bizarrement parée

Traßnant dans le ruisseau un talon déchaussé

Et la tĂȘte et l'oeil bas comme un pigeon

Blessé, Messieurs ne crachez pas de jurons

Ni d'ordure au visage fardé

De cette pauvre impure

Que déesse famine a par un soir d'hiver

Contraint Ă  relever ses jupons en plein air

Cette bohĂȘme lĂ  c'est mon bien

Ma richesse, ma perle

Mon bijou, ma reine

Ma duchesse

 

 

Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
<br /> <br /> Je relis Le spleen de Paris. Avec Ă©motion.<br /> <br /> <br /> <br />
RĂ©pondre
C
<br /> <br /> serrement du coeur, une Ă©treinte...<br /> <br /> <br /> Belle Ă©motion Ă  toi Dominique.<br /> <br /> <br /> <br />