A la nuit noire * funambule 12
A la nuit noire, mardi mes pas m'ont tout naturellement conduits lĂ -bas...
Une place déserte, d'une beauté à pleurer, un écho sous les voutes de la promenade.
Et là , au milieu, ce jardin, grilles fermées. J'en ai fait deux fois le tour. Retrouver les cailloux qui nous avaient menées là , à pas comptés.
Et je nous y ai vu, là sur notre banc berceau. Une ombre de nous y est restée je crois.
Il a sans doute encore dans ses veines, les mots, les mots et les rires, les rires et les pétillements dans les yeux, des pépites de soleil...
Je sais dĂ©sormais que mĂȘme au plus noir, il y a ce jardin qui Ă©claire...